Je l'ai vue je l'ai vue je vous jure un matin
Arrivant en avion de son pays lointain
Aussi fra�che aussi tendre aussi gaie qu'un printemps
Et s'arr�ta le temps
Elle avait le teint mat des yeux croissant de lune
Sur ses reins qui dansaient deux longues tresses brunes
Donnaient � sa jeunesse un �clat triomphant
Sous le soleil levant
Elle �tait � la fois timide et s�re d'elle
Par sa voix ses propos sa gr�ce naturelle
Rien ne la distinguait des filles de ce temps
Elle avait dix-sept ans
Nulle ombre ne voilait son regard enfantin
Nul regret ne faisait palpiter sa poitrine
Elle avait au combat de sa main douce et fine
Tu� dix am�ricains