Apr�s les brumes, o� commence le ciel
O� les aigles reculent, o� manquent l'oxyg�ne
O� les grands froids r�gnent m�me au soleil
Aux neiges �ternelles
O� rien ne pousse, o� les �mes s'�teignent
O� plus rien ne frissonne
Plus rien ni personne
Juste quelques hommes
Quelques hommes
Au fond des fonds aux entrailles des mers
O� les sir�nes sombrent en leurs sombres repaires
Plus loin que loin, aux extr�mes extr�mes
O� plus un �tre n'ose
Des astres �teints au sein des volcans m�me
O� les laves fusionnent
Ni rien, ni personne
Juste quelques hommes
Quelques hommes
Au plus sauvage, o� renoncent les fauves
Dans les grands mar�cages o� les humains pataugent
Au bout du mal, o� tous les dieux nous quittent
Et nous abandonnent
Dans ces boues noires o� m�me les diables h�sitent
A genoux pardonnent
Juste quelques hommes
Quelques hommes justes
Quelques hommes justes