Déjà à quatre ans on se demandait Quelle mouche avait encore bien pu te piquer Et quand tu mettais le feu à la chaire du curé Que tu jetais des grenouilles dans le bénitier Quand tu crachais dans les théières et planquais le dentier de ta grand-mère Au frigidaire Tu t’y connaissais pour aller piquer dans le poulailler du voisin Le bon à rien
A quatorze ans on t’avait rattrapé Le jour où tu volais dans la caisse de l’épicier Tu étais sale comme un peigne et mauvais comme la gale Autant brûler des cierges pour une cause infernale Plus tard on a voulu savoir pourquoi tombait sur nous ce désespoir Oh quelle histoire Tu faisais pleurer ta mère qui nous disait il finira comme son père Au cimetière
Que dieu sauve les âmes des coupables aux mains sales A ceux qui sont pressés d’en finir Qu’il pardonne aux femmes de toujours préférer les vandales Ceux qui ne veulent aucun repentir
A chaque méfait je me demandais Si le mauvais oeil allait longtemps te marquer Quelle nouvelle malédiction pouvais-tu inventer? Certains prétendent encore tu aurais dû en crever Tu as laissé la pauvre Lucie qui s’était damnée pour toi C’était ton vice Balancé par le vent tu finiras au bout d’une corde tout droit Comme la justice
Que dieu sauve les âmes des coupables aux mains sales A ceux qui sont pressés d’en finir Qu’il pardonne aux femmes de toujours préférer les vandales Ceux qui ne veulent aucun repentir
Que dieu sauve les âmes des coupables aux mains sales A ceux qui sont pressés d’en finir Qu’il pardonne aux femmes de toujours préférer les vandales Ceux qui ne veulent aucun repentir
Que dieu sauve les âmes des coupables aux mains sales A ceux qui sont pressés d’en finir Qu’il pardonne aux femmes de toujours préférer les vandales Ceux qui ne veulent aucun repentir
Que dieu sauve les âmes des coupables aux mains sales A ceux qui sont pressés d’en finir Qu’il pardonne aux femmes de toujours préférer les vandales Ceux qui ne veulent aucun repentir