jai mis en marche la machine-pouss� la fi�vre au maximum bouge tes fesses adr�naline-belle de nuit-fum�es dopium je te p�n�tre et je me damne-jhabite un hotel d�tangers ou dorment d�tranges gitanes aux longues jambes d�nud�es la caresse de leur souffle lourd me donne des frissons sur la peau ma musique est un philtre noir qui agace leur libido cest la beaut� du d�sespoir qui disparait sans dire un mot le batteur au centre de tout frappe encore-frappe encore frappe-frappe
qui aime les mots-p�n�tre la musique qui aime les mots-caresse la musique qui aime les mots-baise avec la musique qui aime les mots-p�n�tre la musique
des mots-des mots-encore des mots-tu as tellement de choses a dire il y a une urgence a exprimer que rien ne sarrange ou bien pire tout se bouscule dans un cri-le degr�-le poids et le risque mais il ny a pas que le tempo qui peut prouver que tu existes il y a aussi un souffle chaud qui sort de lampli du bassiste un ciel de m�tal d�chir� occupant les doigts du guitariste et puis'Coltrane'ressuscit� qui pousse au crime et qui insiste le batteur au centre de tout frappe encore-frappe encore frappe-frappe
qui aime les mots-p�n�tre la musique
des doigts frappent la peau tendue et rendent la nuit magn�tique les mots sont aval�s tout crus avec leurs saveurs �rotiques le rythme est l� comme la rue un soir de cuite magnifique et toute la ville se penche pour voir dans la cave enfum�e des aphrodites bouger des hanches sur des po�mes �chev�l�s cest la fi�vre des souterrains qui prend les femmes a la luxure et fait oublier le matin qui vient sur nous a toute allure le batteur au centre de tout frappe encore-frappe encore frappe-frappe